ACCOMPAGNER VOS PATIENTS EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE

MIEUX ACCOMPAGNER VOS PATIENTS EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE
POURQUOI CE SOUTIEN ?

En tant que médecin généraliste, vous jouez un rôle central
dans la détection précoce des troubles psychologiques.
Votre proximité avec les patients, la confiance qu’ils vous accordent et votre connaissance du contexte familial et social font de vous un acteur clé dans l’accompagnement de la souffrance psychique.
Cependant, la complexité croissante des situations et le manque de temps rendent parfois difficile un suivi approfondi ou une orientation vers les soins spécialisés.
C’est pourquoi le Réseau Partenaires 107 – Hainaut Occidental, en lien avec le dispositif INAMI des soins psychologiques de première ligne, met à votre disposition un soutien gratuit assuré par des psychologues cliniciens et orthopédagogues conventionnés.
Objectifs
- Renforcer vos compétences en santé mentale.
- Offrir un relais psychologique de proximité pour vos patients.
- Développer des collaborations concrètes entre médecine, psychologie et communauté locale.
En quoi consiste ce soutien ?
Pour soutenir les médecins généralistes et renforcer leurs connaissances en santé mentale, le dispositif prévoit :
- Un soutien en consultation (via la co-consultation)
- Un partage de connaissances
- Des conseils pour les cas particuliers
Que finance la convention ?
- Ce soutien est entièrement financé dans le cadre de la convention pour les soins psychologiques de première ligne.
- Le médecin ne supporte aucun coût pour y participer.
- Le patient paie uniquement un ticket modérateur réduit, ou bénéficie d’une prise en charge totale selon sa situation.
Article 8 – Soutien aux prestataires de soins et d’aide en première ligne et des activités spécifiques liées au travail dans les lieux d’accroche
§1. Les psychologues/orthopédagogues cliniciens indépendants et les psychologues/orthopédagogues cliniciens mis à disposition par les organisations avec lesquelles le réseau a conclu une convention peuvent être appelés à soutenir les prestataires de soins et d’aide dans la première ligne (par exemple, en cabinets de médecins généralistes).
Les médecins généralistes peuvent bénéficier d’un soutien d’un réseau de santé mentale | INAMI

MIEUX ACCOMPAGNER VOS PATIENTS EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE
- Pourquoi ce soutien ?
- Soutien via la co-consultation
- Partage de connaissances autour de l’offre PPL
- Échange de connaissances sur les cas particuliers
- Télécharger le PDF complet
SOUTIEN VIA LA CO-CONSULTATION

Pour accompagner des situations nécessitant l’intervention conjointe d’un psychologue de réseau
et d’un prestataire de soins disposant d’un numéro INAMI, comme un médecin généraliste.
La co-consultation s’adresse aux patients dont la souffrance psychique est floue ou masquée (fatigue, stress, deuil, isolement) ou à ceux qui hésitent à consulter un psychologue.
Elle offre un cadre de dialogue partagé entre le médecin, le psychologue et le patient, pour aborder ensemble les aspects médicaux, psychologiques et contextuels d’une situation.
L’objectif est d’évaluer la situation psychique, d’identifier les besoins du patient et de définir un plan d’action adapté : suivi psychologique, soutien social ou accompagnement médical.
Le médecin propose une rencontre conjointe avec un psychologue de première ligne ; lors de la séance, ils échangent et construisent ensemble un plan de suivi.
Cette démarche renforce la relation médecin–patient et facilite l’accès à un soutien psychologique de première ligne.
Exemples : une co-consultation peut être proposée lorsqu’un patient exprime des plaintes physiques liées à un stress chronique, ou lorsqu’un médecin souhaite aborder plus sereinement un deuil difficile ou une situation d’isolement.

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PARTAGE DE CONNAISSANCES AUTOUR DE L’OFFRE SPPL

Pour renforcer la capacité d’action des acteurs de proximité,
et en particulier des médecins généralistes, en leur permettant de mieux repérer,
orienter et accompagner les personnes en souffrance psychique.
Clarifier les circuits de collaboration et faciliter l’orientation vers les ressources adéquates.
Comment ?
En apportant une meilleure compréhension des dispositifs de soins psychologiques : le rôle des psychologues de première ligne, les conditions de remboursement, les modalités d’accès et le fonctionnement des réseaux de santé mentale.
Les relais et le territoire
Identifier les ressources locales et les relais de proximité (maisons médicales, services sociaux, équipes mobiles, associations, etc.) afin de favoriser la continuité du soin psychologique et la coordination intersectorielle.
Les interventions de base
Valoriser les actions que les acteurs de première ligne peuvent eux-mêmes entreprendre : écoute, soutien, repérage précoce, et accompagnement initial du patient avant ou en parallèle d’une prise en charge psychologique.
Exemples :
Un médecin généraliste souhaite mieux comprendre les modalités de remboursement des séances de première ligne pour informer ses patients.
Une maison médicale cherche à identifier les psychologues partenaires de son territoire pour renforcer l’orientation.

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ÉCHANGE DE CONNAISSANCES SUR LES CAS PARTICULIERS

Pour mieux comprendre la situation psychique d’un patient, identifier ses besoins
et déterminer la réponse la plus adaptée à sa situation.
L’échange permet de clarifier les options d’intervention en explorant avec le médecin les différentes pistes possibles : poursuite du suivi en première ligne, orientation vers un psychologue conventionné, ou mobilisation d’un service spécialisé.
Il vise à favoriser des décisions partagées, à soutenir le raisonnement clinique du médecin face à la complexité d’une situation psychique, et à orienter le patient vers les ressources les plus appropriées, en tenant compte des relais disponibles et du contexte territorial (offre locale, proximité des services, accessibilité pour le patient).
Les interventions de base
Valoriser les actions que les acteurs de première ligne peuvent eux-mêmes entreprendre : écoute, soutien, repérage précoce, et accompagnement initial du patient avant ou en parallèle d’une prise en charge psychologique.
Exemples :
Un médecin généraliste peut solliciter un échange lorsqu’il s’interroge sur la prise en charge d’un patient en épuisement professionnel, ou lorsqu’il cherche la meilleure manière d’aborder une souffrance psychique exprimée à travers des plaintes physiques.